Toutes ces choses qui sont sorties de nos têtes, le design des wagons, les routes de vacances, les repas gastronomiques, les sacs pour porter nos vies, les divertissements, les ventilateurs. On voit des gens largués là, aux marges de notre société hyperrapide, hyperefficace. Tu crois qu’on aurait juste simplement pu vivre sans tout ça ? Sans la guerre et les autres fruits pourris du désir de domination ? On placerait un gros spot aveuglant au-dessus de la tête des mauvais, on leur crèverait les yeux au passage, et soudain plus aucune ombre aplatie sous leur corps, plus rien qui dépendrait d’eux; surtout plus rien qu’ils pourraient encore piétiner.