Il serait fabuleux de boire
la nuit
jusqu’à s’enivrer d’elle.
Au lieu de compter les moutons
et de s’efforcer d’éteindre les ampoules
une à une dans sa tête
avec de la peinture noire ;
On avalerait goulûment des étoiles…
Elle serait alors telle
un champagne qui pétille :
un verre – le calme
deux verres – l’euphorie
trois verres – assommée
les pensées noyées étouffées
enfin tranquille
Mais cette nuit n’a rien d’une fête
et j’ai encore pris un Lexotanil.
